dimanche 11 octobre 2015

À destination : Rovinj

Cela fait quelques jours que je n'ai pas pris le temps d'écrire sur le blog, et ma visite de Rovinj date déjà de près d'une semaine et demie. Le détour par cette jolie ville, ma préférée depuis le début de mon voyage en Croatie, mérite quand même d'être raconté.

Après avoir publié mon dernier article sur Pula, je suis allée rencontrer Mat, un autre CouchSurfer avec Marina et Adam. Ils l'ont invité à partager l'appartement avec moi pour les deux prochaines journées. Comme il avait les mêmes plans que moi pour le lendemain (visiter Rovinj), nous avons donc prévu de passer la journée ensemble.

Évidemment, comme le soir même nous sommes allés boire la bière, comme d'habitude, le lever du lendemain fut un peu difficile. Mat et moi n'étions pas à notre meilleur mais après le nécessaire café chez Bass, nous avons quand même réussi à nous rendre à la station d'autobus et après une petit trajet reposant de 35 minutes, nous voilà arrivés à Rovinj. Je suis contente : il fait beau (mais toujours un peu froid) et ça n'est pas arrivé souvent depuis mon arrivée en Croatie.

Le serveur devait savoir que j'avais besoin d'un peu de courage ce matin-là : un coeur au lieu d'une étoile!


Rovinj est située à environ 40km au nord de Pula. Petite ville où la pêche traditionnelle est encore exercée, elle est appelée la petite Venise croate. Dans le petit port qui forme le centre de la ville, on s'étonne du nombre de bateaux pendant qu'on observe les pêcheurs qui recousent leur filet sous le ballet des goélands attirés par leurs prises fraiches. Au nord, on voit la vieille ville qui recouvre une petite coline, au-dessus de laquelle se trouve l'église Ste-Euphémie, au clocher imposant.




Dans la vieille ville, les rues sont étroites et tout ressemble exactement à l'idée que je me faisais d'un petit village de Méditerranée. Tout est mignon et incite à la photographie. On essaie de se maitriser un peu, mais nous sommes sous le charme.




Toujours un peu fatigués de notre soirée, on décide de se payer la traite et de manger du poisson. C'est un peu cher, mais on trouve un restaurant qui semble offrir un bon deal. On s'inquiète un peu quand on voit la face du serveur : pas très jojo et il insiste pour nous parler en allemand – aucun rapport. Au moins, Mat, qui vient d'Amsterdam, le parle. On lui demande quel type de poisson est offert dans le menu annoncé sur l'ardoise et il se fâche presque : « I don't know! 35 years I work here nobody ask the fish. Not important. It's fish from the water! ». OK, on n'en saura pas plus! Finalement, tout est délicieux et on apprend plus tard que le prix est excellent. Et le poisson, c'était du maquereau!

Après le repas, on se sent beaucoup plus fatigués qu'avant (dur, dur, la digestion). On s'amuse un peu avec l'option Panorama de nos téléphones, puis on se trouve un coin de parc pour la sieste. On retourne à Pula où nos hôtes nous attendent à l'appartement.





Pour notre dernière soirée, Marina et Adam nous ont préparé un vrai festin croate : charcuteries, fromages, poissons marinés et bruschetta. Ils ont invité des amis et c'est à huit qu'on dispute un tournoi de Uno. Les gars ne gagnent aucune manche alors que la bataille est chaude entre les filles. Douze litres de bière et beaucoup de « živjeli » (Santé!) plus tard, nous terminons la soirée dans un bar pour une dernière bière, puis tout le monde rentre à la maison. 




Le lendemain, nous prenons notre dernier café au Bass puis nos amis nous conduisent à la station d'autobus. Mat se rend à Zagreb alors que je saute dans le bus vers Zadar. Sept heures sur la route côtière pour me reposer, rêver et admirer le superbe paysage qu'offre la Croatie quand il fait beau. Je suis contente de voir lors de nos quelques arrêts-pipi que la température se réchauffe alors qu'on se déplace vers le sud. J'ai très hâte d'arriver à Zadar, même si je n'ai aucune idée à quoi m'attendre.


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